5.

Glisser
Au fond du con
Qui s’ouvre lorsque je jaillis, expulsé des étoiles incapables de me digérer. Je suis resté au stade de la manducation.

Je vous avoue, mon amour, que tous ces cons qui s’offrent à moi nuit et jour me rendent fou ; je les dénigre, je les détruis dans le vôtre pour votre extrême jouissance et m’empresse, chaque fois que je le puis, de refermer la boîte de Pandore.

J’aime à bourrer le con d’étrons plutôt qu’à le remplir des remugles tantôt séminaux tantôt sémiologiques qui ne manqueraient pas de vous transporter d’extases névrotiques vitales en extases dégoûtantes et mortelles. Je vous transperce à bras raccourci.

Profitez-en pour respirer avant de me rencontrer, avant de pouvoir vous pendre à mes excréments ascendants.

N’avez-vous jamais songé à déglutir le sexe que vous caressiez entre vos dents ?

Titillez donc !

Rendez ! Rendez au phallus en érection sa jeunesse et ses illusions avant qu’il ne s’éteigne dans cette étendue abandonnée de tous, ce terrain vierge de pensées (délirantes).

  

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