8.

   Aussi la sourde anatomie, lâches défigurements, l’asthme, la couperose. Ils se nouent l’un à l’autre avec des airs, roulent des miettes, encombrent le passage. Le soir, au château, les vestales s’enferment dans les penderies, hument les paletots, attendent le bretteur — abricots mâchurés. Le maître taille sa barbe, essuie le sang du plastron… Et les dépouilles sur les tables, sauces, farine (les langues au chicot) ; ces vieux cuirs serviles. La lumière, enfin, les étrenne. Et ils aboient, massifs, enracinés dans la tourmente. Ils aboient sans relâche, sans passion ; d’une façon catégorique. Les bourrasques mènent leurs cargaisons fourbues, les roulettes, les pèlerins qui se protègent de la pluie avec des carrés de toile tenus à bout de bras. Sargasses.

   Pleure, princesse, le désert gagne, ta ceinture a rouillé. Il y a des tombes très rudes sur les chemins du sud. Les bannières éteignent le ciel et le sable creuse les dents des héros. Mais cependant le rut aux cuisines culmine. La pâte est prise : on peut servir, Madame.

 

 
 
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