6.

   Cruelles, les pattes, les mandibules… Un branle-bas sous le vernis. L’océan fouille les oreilles : ça coule marron aux commissures. La dame empeste.

   Dessous les saules, les jonques miniatures, marmots endimanchés avec quelque part dans le corps une pelote de crin et d’hameçons mêlés. Des ombrelles, plus loin, s’ouvrent et se referment sans raison. Les rires sous le gant, trois bateaux de prairie, de ciels très lisses, chahutent. Parfois, comme l’aspic, un cordeau prend le large. Le désespoir colle aux cils de la petite ; jusqu’au naufrage.

   Le couchant calque les joues trop poudrées. Les nourrices. Révérences. La dame s’incline, le genou craque avec l’insecte (mygale tapie sous la soie). Alors, dans l’herbe frissonnante, les frasques invisibles, rubans chus du sac à ouvrage et pelletées d’humus ; on emplit pesamment le fossé, ton visage très blanc, la haie de ronces et de baies violettes. Son bras qui pend de la chaise longue. Les navires trempés touchent le fond. Le fichu glisse, et le châle. Une fillette égarée rit, lèche ses lacets au bord du bassin rétréci. Le menton de la dame tremblote dans le col brodé, une feuille brune frôle la tempe. Un seul jour, néanmoins.

 

 
 
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