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Bösersach Poèmes 2009 Charles Bösersach 20090526

 
    
  

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Il est arrivé il a
dit hello my name is
johnny cash et j’ai compris — hello,
my name is john cage.

Le cadavre découpé
d'une femme en morceaux
non identifiée a été découvert samedi
en quarantaine d'années
à Solers (Seine-et-Marne), a-t-on appris di
manche de source judiciaire.

J’ai arraché la
dernière page
du petit carnet ça m’a
fait de la peine.

Il avait cette manie de
se torcher avec
une application pitoyable parfois
des petits bouts de
papier restaient coincés
dans son cul.

Ces femmes qui
finissent leur
toilette dans le
métro comme si
les autres, les vous les moi
n’étaient pas là
n’étaient les dignes
destinataires de ce
fatras.

Variations sur les
jours et les nuits de
Rezvani dont d’abord
je n’aime pas le nom, le son de
son nom, ne lire que les paragraphes
de trois quatre lignes le reste m’
assomme.

Il avait coincé sa
barbe dans la fermeture Éclair
de son blouson.

Toujours casser mes jouets :

Je lui ferais des compliments (mé
rités) sur sa ligne, son charme, son sourire &
ma foi ça se termine sur un sale
matelas elle est nue, maigre et attachée je joue
(avec un cutter).

Ne pas con
fondre faux nain &
nympho.

Mais alors que faire de la
fausse naine nymphomane ?

Touffe : onctionne aux poils (transmis par Dominique C.)

Fillette dévorée
par ses chiens garçonnet
pendu au toboggan parfois les flux
RSS sont cruels.

Mou
je vais
rire.

A (la sœur de L.) dans cette
petite pièce borgne
ne porte qu’un sweat et un
string
nous discutons un peu (je malaxe
ses seins) puis elle me suce
un hurluberlu fait irruption il parle
en espagnol en riant il demande s’il peut l’
enculer — elle demande à voir sa bite.
Pas trop grosse, ça va
il ne cesse de jacasser.

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