Ami, frère, rien ne t’empêche plus de veiller encore ; tu pourrais recouvrir les regards que tu croyais débordant de joie, exultant de paix. Enfonce-toi par eux en toi, explore tes servitudes avant de les rabrouer dans la quintessence de ton amour-propre.

Tu portes en tes entrailles le mystère de tes délits, ces débris laissés là par l’usure du temps. Il s’évapore et, une fois la besogne effectuée, il ne reste plus qu’à se pencher, une fois de plus, pour cueillir les promesses dévergondées car ne perdure qu’un seul tourment.

Est-ce le répit accordé par ces moments d’insouciance préméditée s’interpellant sans cesse qui aiguise l’appétit, la satisfaction des ego ? Non, non-non. Ne craignons rien après la mort, elle n’existe pas, pas de façon intentionnelle du moins.

Qu’était-il donc cet art privé de toute supralité ? Il s’est éteint, le caveau est dores et déjà refermé sur l’ensemble des émotions. D’autres renaîtront ! Assurez-vous-en. Je m’en porte garant.

  

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