Il fuse le foutre,
Elle inonde la pisse ;
Ils enflamment sur ce corps
L’encens qui irrite mes yeux caverneux.
Clone et déchets du moi,
Tous veulent s’enfuir,
Chacun souhaite cueillir un sourire de l’autre
Retranché dans une réalité perdue.

Où déféquer ?
Où uriner ?
Où foutre ?
Sur soi, rien que sur soi ;
Remettre pour un temps la mort sur le tas.
Dans les égouts, dans les caniveaux,
Sur nous tous.
Quand déféquer ?
Lorsque vous foutez.

Je crains bien plus la vie que la folie,
Je ne crains dans la folie que la vie ;
Je crains bien davantage les fèces que les corps
Moi qui jubile dans la solitude turpide.

 

  

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