Dans les mains de la catin aux fleurs desséchées
Plus habituées à dépérir qu’à s’épanouir,
Dans la fiente et l’écume buccale
Qui recouvre les déserts de mes mains sur ton corps,
Fourvoie-moi !
Et suinte comme une verge forte d’expériences cramoisies,
Tout juste bonne à cracher sa richesse
Dans le con d’un fanfaron déjà condamné
à errer encore.
J’erre en tes sphères et ces glaires,
Embryons de mes états d’âmes que je dépose
À vos pieds en guise d’offrandes, de sacrifices à vos orifices buccaux
Dans l’espoir autant que dans la crainte
De me libérer des émaux qui dessinent
Autour de moi une prison de voiles diaphanes,
Sont l’eau vive des fontaines taries.

  

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