C’est un signe de la bouche
J’assène
J’assène
Qui n’en peut plus de s’étirer,
Obligée de recevoir en son palais
Verges et étrons, ramassis d’idéaux brisés, désargentés.
Succubes et incubes s’y livrent tout entier,
C’est une fable qu’il faut sans cesse renommer.
J’articule (avant d’enculer).
Je vomis toujours (avant d’enconner).
En lacéré,
Ce ne sont jamais que les mêmes camisoles
Qu’ils s’efforcent de faire passer pour des idoles
Mais bouche, mange-moi !
Tu connaîtras le goût de mon caca
Car entre lui et moi
Il n’y a jamais que quelques moments d’existence passée,
Résultats de ce que j’ai été
Et que j’ai jeté
éliminé pour ne pas étouffer
évacué pour surnager.
Bouche, frissonne.

  

index du site