Le R*ck est m*rt
{pour toujours}
  samedi, juillet 29, 2006
Guy Mercier   {15:54}
Michael Nesmith je l'aime parce qu'il était dans les Monkees,
vous avez vu leur film Head ? bien meilleur que n'importe quoi des Beatles
déjà, ensuite Michael Nesmith est devenu un special country rocker de l'espace oh oui avec des stetsons argentés et une voix de mercure oh oui
toujours au bord d'une ligne qui le ferait verser dans le cliché d'un genre ou l'autre mais jamais
oh oui

JAMAIS

Michael Nesmith n'a passé la ligne
oh Michael Nesmith oui
je vous le dis
alors sur la chanson Beyond the Blue Horizon il lance sa fameuse voix et puis elle se trouve étirée tout au long de la chanson on la sent qui est au bout très vite, un filet très fin, il a voulu qu'elle soit tout de suite comme au bout qu'elle s'étire il n'y a plus de souffle il chante dans un sifflement de son corps entier soutenu la chanson infinie et étirée jusqu'à ce qu'elle s'achève et on a fait le voyage sur ce fil là très fin
mercure


m*rt
  vendredi, juillet 28, 2006
Sébastien M.   {17:47}

C'est l'été

nos soeurs sont à la plage


Guy Mercier   {16:35}
Disque 4: The Doo-dooettes, Live
Le début, tout le début, de ce disque est franchement très ennuyeux. Si c'est en public on imagine que ça pourrait très bien se passer dans un bar d'hotel, il y aurait ce groupe dans la pénombre et quelques clients sirotant des Whisky Sour {mon cocktail préféré} pas plus gênés que ça que le piano ne joue pas des standards. Oui, une fois j'étais très jeune dans un palace de Bombay j'ai demandé au groupe de la maison de jouer Raindrops keep falling on my head, le groupe c'était des indiens en costume de jazz et ils ont joué Raindrops, la BO de BUTCH CASSIDY & THE SUNDANCE KID d'ailleurs la chanteuse indienne est dans mon esprit un mélange de ces trois là et elle approche son visage de moi par au dessus moi qui suis tout petit avec son micro devant ma boisson au gingembre tellement forte qu'elle fait eternuer elle se penche vers moi et je vois très bien la caisse claire derrière et l'organiste et elle me chante
Raindrops keep falling on my head
And just like the guy whose feet are too big for his bed
Nothin seems to fit
Those raindrops are falling on my head, they keep falling

So I just did me some talkin to the sun
And I said I didnt like the way he got things done
Sleepin on the job
Those raindrops are falling on my, head they keep falling

But theres one thing I know
The blues he sends to meet me wont defeat me
It wont be long till happiness steps up to greet me

Raindrops keep falling on my head
But that doesnt mean my eyes will soon be turnin red
Cryings not for me
Cause Im never gonna stop the rain by complainin
Because Im free
Nothings worrying me.
les gens applaudissent les doo-dooettes assez poliment et là tout change
il y a des petits oiseaux qui chantent dans l'espace
pendant 6 minutes ce qui est la durée des oiseaux
GREEN
et là tout change
le morceau est live outside et celui là FAIT VRAIMENT TRES PEUR
comme quelque chose qui reste inconnu depuis
une piste qui n'a été suivie par personne depuis

fait très peur calmement

et là, ça repart dans une musique qui est excatement ce que je pensais que ce serait, du bruit avec du skonk de sax et de la batterie puis une femme qui annonce ce que c'était une très belle voix de femme très claire
de la radio
with John Duncan
Close

autre chose qui fait assez peur le morceau I'm coming home des Deviants
la tension du type qui va voir sa copine chez elle
et qui se trouve dans une difficulté insurmontable de se présenter à elle
on entend la difficulté qui explose son cerveau, pas à pas
Mick Farren a des accents de Kim Fowley, des accents de cette époque sans doute
une histoire d'amour qui au lieu de se terminer mal est pathologique dans son approche

Close


Guy Mercier   {15:18}
LECTURE Debauchery ... Debauchery? Lesseee, maybe there could have been some of this ... how about the time when we played the Cactus Club in San Jose and Mike went off to the urinal to read his comic books or whatever (one of his fave recreations) -- who was selling the tee shirts and bumper stickers?? Why, it's "Mother Saunders"! (imported for that Thanksgiving weekend from Arkansas) in some formal evening gown amidst grungy junked out nasty punkoids who look like they've seen the pit of hell, when they we're expecting Metal Mike. "He's occupied in the bathroom, but I can help you." C'est un fait, le premier Dictators est un album pivotal et, Metal Mike a raison, TOUT LE MONDE LE SAVAIT en 1975
alors

QUOI ?!



Guy Mercier   {12:44}

Sargent D. visite les troupes


m*rt
  jeudi, juillet 27, 2006
Guy Mercier   {18:29}
plus sérieusement
j'écoute
ça
parce que
dans le barricade 3 de ZNR, auquel j'avais échappé jusque là, les voix fausses et douceureuses ne me font pas rire, et les quelques morceaux intéressants trouveraient mieux leur place dans la compil.
moog madness
rien de bien glorieux


Guy Mercier   {14:43}
Disque 3 Le Forte Four Live
{majuscules} Positivement le livre de Clausewitz est, je le trouve, aussi ennuyeux que le Soldier Talk de Red Crayola, positivement je ne m'aperçois qu'en l'écrivant maintenant du rapport direct et si évident qui s'établit entre les deux. C'est ennuyeux, c'est essentiel et les deux d'un seul bloc. L'ennui est constitutif de ma personnalité et je dirais que tout être humain incapable d'ennui au moment où il se réjouit donc de sa situation est inhumain, une image. Ni de la guerre ni soldier talk ne sont difficiles.

"Anyone can hear it," he says.

Ce qui m'amène à cela c'est cette question de l'esthétique résolue facilement car l'esthétique n'est autre que le nouvel apparat du spectacle, l'esthétique n'a d'autre but que de nous faire acheter le style de vie, à son tour le style de vie n'est autre qu'une marchandise qui se décline en quantité de produits équivalents laissant place de manière continue à toujours un nouveau produit qui valorise le style de vie choisi parmi les styles de vie actuellement en vente. Sans doute, on essaiera de m'objecter qu'il existe un style de vie Soldier Talk et Vom Krieg on m'objectera à moi-même mon style de vie comme ne valant pas mieux ni moins que tout autre style de vie réductible à sa présentation sous forme de produits. C'est qu'on aura pas compris encore le fondamental de ce qui nous oppose au spectacle. L'absence d'esthétique et le rejet de présenter ses productions comme style de vie adoptable est ce que j'aime dans le Disque 3, Live. Courts morceaux faits de notre vie, la leur, V., qui se réveille, me dit tu écoutes un disque où c'est dehors que ça se passe ? J'écoute un disque et c'est dehors que ça se passe, c'est à dire au dedans de l'appropriation de notre histoire . je suis passé par l'expérience Vom Krieg, je suis passé par l'expérience Soldier Talk et je suis fait de l'ennui qui est une caractéristique non spectaculaire du vivant; je la revendique.


m*rt
  mercredi, juillet 26, 2006
Guy Mercier   {13:54}
enfermé avec les volets fermés c'était hier je suis passé au disque 2 de la box de la LA Free Music Society et la musique correspond exactement à ce que je pensais que ce serait, et comme vous m'avez suivi vous savez que c'est ce que j'ai déjà dit pour le disque 1 chip chapman, le gars qui s'est reconverti dans les super calculateurs il est plus que probable que je vais penser ça de chacun des dix disques aussi différents soient ils, car le 2eme a peu à voir avec le premier, d'abord le forte four's bikini tennis shoes est principalement composé de morceaux d'une minute ou moins ce qui est exactement le format que je supporte actuellement alors que l'encouragement dans notre société post-artistique de vénération de la technologie est au remplissage et au gavage, à l'extension des moyens inutiles, toujours plus étendus et toujours plus inutiles mais toujours renouvelés le nouveau produit rendant obsolete l'ancien devenu trop petit , j'aime beaucoup ce bikini tennis shoes rien que le titre me fait penser à une fille en particulier et voilà. Ici j'insère une intervention de Piero Scarufi:

Add to Solos:
Blind Idiot God's guitarist Andy Hawkins (1) penned the four abstract extended improvisations of Azonic Halo (1994) at the border between free jazz, heavy metal and droning music.
(pas faux)
Pour en revenir à cette familiarité avec une musique que je ne connaissais pas autant raccourcir la recherche, la réponse me semble contenue dans cette citation

Free ears and minds are one thing, but what about aesthetics ?

pourquoi j'aime cette musique, c'est dans la réponse que ça se trouve: OSEF comme dit l'autre
donc oui on s'en fout et on fait ce qu'on veut c'est ce que j'espérais et c'est ce que j'obtiens avec ce collectif, c'est encore très différent avec les 2 morceaux d'airway qui terminent ce disque, morceaux longs et bruyants en public, la pureté de ce bruit qui n'a de sens que sur la durée, oui je l'aime aussi {parfois} n'en raffole pas, ce que j'aime c'est qu'on s'en fout mais que ce n'est pas ce fameux n'importe quoi qui nous embrouille, le n'importe quoi de l'art contemporain qui répond au n'importe quoi de la technologie, n'importe quoi mais remplir les espaces jusqu'à ce qu'on en étouffe dans le vide Maintenant j'écoute Metal Mike, que je ne connaissais pas avant de parler des Angry Samoans avec ec qui m'a appris que Metal Mike Saunders a inventé le mot, oui, Metal et je l'écoute chanter I remember you, c'est vraiment très beau oui un poignant hommage pour une époque révolue à laquelle je bois


m*rt
  mardi, juillet 25, 2006
Sébastien M.   {23:48}

C'est l'été
& j'achète un appartement demain


m*rt
  lundi, juillet 24, 2006
Guy Mercier   {17:02}
(spoken:
Mini skirts and tight dresses,
you know they're so tight they can hardly wiggle
Ha, and big legs too you know)
Everywhere I go, there's a mini skirt there
Everywhere I go, there's a mini skirt there
Tight skirts, tight skirts, everywhere
Oh yeah
I go walkin' in the park, there's a mini skirt there
I go walkin' in the park, there's a mini skirt there
Mini skirt, tight skirts, everywhere
Yeah yeah, mini skirt, mini skirt, way up above the knee
Way up, above the knee, yeah yeah, yeah yeah, above
I go to strollin' in the park, I see mini skirts out there
I go out in the park, I see mini skirts out there
Mini skirts, mini skirts, everywhere
Yeah, look-a here now
I go walking down the avenue, I see out there, mini skirts
Way up 'bove the knee
Mini skirts, mini skirts, everywhere
Yeah, I'm talkin' 'bout, mini skirt
And tight, skirt,
and big legs
Strollin' down the avenue
I can't stand it


Guy Mercier   {13:20}
je suis sûr que Jane va adorer l'image, oui hier il y a très longtemps je n'écoutais que des bandes originales de film, c'était avant le r*ck et puis bon vous savez je dois écouter le deuxième disque de la box LAFMS mais j'ai gravé les 101 morceaux d'une autre box et hier j'étais assez surpris de voir que toute cette technologie fonctionne toute cette technologie gavante qui fait que je me suis retrouvé à écouter quatre heures vingt trois minutes de doo wop sans me lever le tout par trente huit degrés une loque humaine et aujourd'hui avec Junior Makhno on se les ré-écoute, et quand c'est the book of love ou barbra ann ça me fait le même effet que quand j'ai acheté la BO d'american graffiti, cette musique m'anime alors qu'elle est d'un autre age j'étais né enfin le morceau qui me transporte littéralement c'est shimmy shimmy ko-ko bop il y a ce truc avec le r*ck n r*ll intemporel qui se réfère à l'homme pré-historique ou ici au primitif comme une facette perdue de la modernité comme une sauvagerie qui nous manque et que le r*ck ravive, avec des sentiments bruts dans une société parfaite et effacée, dans la chanson

shimmy shimmy ko-ko bop

on imagine le petit Anthony et ses Imperials dans cette nostalgie de la boue j'en parlais et j'en parle souvent, vous savez la société n'a pas besoin d'étre organisée comme elle est actuellement et nous n'avons pas besoin de ça, Little Anthony nous dit ça et il doit mettre un costume pour nous le dire comme on peut mettre le costume qu'il faut en chaque circonstance de la vie, Little Anthony il sait des choses et il voit des choses que nous ne voyons pas sans lui.
Jr. M. il dit que si la société n'était pas ce qu'elle est il ferait cette musique là et il sourit, espérons qu'il va le faire, et il me parle de retour vers le futur, oui
LIFE COULD BE A DREAM


m*rt
  dimanche, juillet 23, 2006
ec   {15:55}
ON TOURNE EN ROND

en vacances, sans mes vinyls

je pourrai toujours regarder les vidéos sur YourTube (j'aime bien les trucs de Lipsync aussi)


en fait j'arrive à celle-là en lisant le journal de Jane Sweet -comme tous les dimanches, quand il arrive dans la boîte mél-; Jane met en ligne une autre chanson des frères Gonzo

et - à la date d'aujourd'hui- elle cite Guy, notre Guy d'ici

ON TOURNE EN ROND


ec   {13:28}
L'enfer est ici mais Sébastien Fontenelle ira au paradis
parce qu'
il écoute La Brigada Flores Magon


ec   {02:08}
les photos d'enfants qui meurent de faim ne font pas vendre de disques à tout le monde


ec   {01:28}

bientôt je vais à la mer
on n'a pas vraiment le droit de faire tout le temps de l'ordinateur
à la mer

4 semaines
à la mer

je grave des cédés audio
pour emmener des mp3 avec moi

brigada flores magon (mais pas "adjudant chanal! ouh, ça fait mal!"), camera silens, pictures of starving children des chumba, un vieux major matt j usa, une anthologie des ramones, le dernier buzzcocks, plein de concerts de Jonathan R, tous les discs de The Make-up, les deux derniers Johnny Cash,

d'autres encore

comme je ne serai pas dans des bus étrangers cette année (pas assez de sous), je sens que certains disques vont me manquer
à tataouine, les bruits autochtones me suffisent

un temps
mais

sédentaire et en france, il me faudrait ma musique

je peux quand même pas graver et emporter tout mes vinyls
transférer toutes ces putains de mp3s

mais qu'est-ce qui se passe si j'ai soudain envie d'écouter du Glenn Branca ou un 45 tours des Angelic Upstarts ???


m*rt

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