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L'ensemble des chroniques de Bösersach. Fichier .rtf

  Charles Bösersach

   Pourquoi je ne suis pas d’accord
   avec miguelito lovelace.
   Novembre 2000

 
  Charles Bösersach
(Réponse à la chronique : « Pourquoi je hais la musique classique »)
 
   

pointg.gif (57 octets) Les prétentieux du jour, certes, ne manquent pas. C’est pourquoi je préconise que plusieurs palmes — par jour — soient décernables.

pointg.gif (57 octets) J’ai la prétention d’affirmer que, si éventuellement j’appartiens au ramassis de bourgeois défraîchis (pour le côté défraîchi ça n’est pas ma faute : il y a l’âge, et les excès), je supporte avec une extraordinaire désinvolture les gosses que je n’ai pas et mon voisinage, que je n’entends guère (peut-être le Bissell de la dame du dessous qui parfois tape dans les plinthes?).

pointg.gif (57 octets) Ce que ML appelle brouet a, rappelons-le, dans certains cas été source de scandales, de débats passionnés, de rixes, de pugilats (certaines oeuvres de Beethoven, Stravinsky, évidemment, Brukner...). On avait à cette époque une idée bien arrêtée pour ce qui concerne le « beau ». Par ailleurs, certains « classiques » ont connu un « style de vie » misérable qui les exempt illico de tout soupçon (Satie, Bartok, par exemple — Mozart sur la fin aussi). Beethoven a des excuses aussi : chacun sait qu’il était sourd comme un pot. Enfin, les compositions n’étaient pas toujours des commandes.

pointg.gif (57 octets) J’avoue écouter de la musique non pour « me reposer et me faire voyager », mais parce que j’aime la musique, et pas seulement la musique dite classique, outre que ce terme serait à bien examiner et calibrer car il me semble, pour certaines oeuvres, y déceler bien davantage de « modernité » (prenons Beethoven par exemple, gros machin culturel (les symphonies, que je n’apprécie pas) et réécoutons ses quatuors à corde ou même ses sonates, écoutons vraiment, non pour se délasser et voguer doucereusement dans un mol nirvana, mais pour la musique — davantage de « modernité » disais-je, et de hardiesse que chez bien des auteurs contemporains (rock, variété, « musique contemporaine »).

pointg.gif (57 octets) La musique, à cette époque, n’était pas, non plus, soumise aux système de protection actuel : un « grand » compositeur pouvait reprendre un thème populaire, ou le thème d’un confrère, sans souffrir de la SACEM. Tout ce qui s’appelait variations sur un thème, pastiches, citations a, pour des raisons de droit, soit disparu, soit est devenu bien compliqué (administrativement parlant) à réaliser.

pointg.gif (57 octets) En revanche, j’ai souvenir des « emprunts » pas toujours reconnus, de certains auteurs (notamment les groupes « progressifs des années 70 : Manfred Mann, ELP, mais aussi Gainsbourg) au répertoire « classique »(PIL a joué « le lac des cygnes » aussi, je crois), démontrant sinon la pertinence mais au moins la résistance de certains thèmes.

pointg.gif (57 octets) Rappelons aussi que la musique n’était pas cet excipient doucereux qui aujourd’hui emplit supérettes, aéroports, ascenseurs et bus. La musique était un événement. On l’écoutait. Aujourd’hui : on entend.

pointg.gif (57 octets) Ce que ML appelle les faveurs du Prince (que je préfère assez à Michael Jackson, entre nous soit dit) consistait simplement, pour certains auteurs, à pouvoir exercer leur art. Il fallait des musiciens de chair et d’os pour produire la musique, pas des séquenceurs.

pointg.gif (57 octets) Bien sûr, aussi, ce type de texte demanderait que les termes « art », « bourgeoisie » soient efficacement définis. Ça n’est pas toujours une paire de manches.

pointg.gif (57 octets) Pour ce qui concerne les « punks », il me semble que nombreux étaient ceux qui savaient jouer, n’étaient déjà plus, à l’époque, des gamins, possédaient pour certains une solide culture musicale et — dans le même temps — endossaient, avec parfois beaucoup d’allure une défroque sympathique.

pointg.gif (57 octets) Et c’est pour l’amour de la musique que, le temps passant, j’ai inévitablement élargi ma palette, en passant de — mais sans les lâcher : il s’agit d’un cumul — : T.Rex, Slade, Led Zeppelin => King Crimson, Genesis, Yes => Faust, Neu!, Can, Amon Düül II, Tazartès => Satie, Bartok, Chrome, Pere Ubu, Residents, Psychic TV => (presque) toutes les musiques du monde, (presque) tout le répertoire dit « classique ». Je bloque souvent sur le jazz, que je trouve bavard. On va me haïr pour cette phrase. Never mind the bollocks.

  
Charles Bösersach  

Charles Bösersach

 
    

  
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