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Bruno Richard

 

 

  

verso

Collection « Le Rayon », Balland.
ISBN : 2715813473
Mars 2001

   

ACHATS
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Dimanche 15-11-98. J'ai une nouvelle voisine (du dessus) qui s'appelle Delphine. Dessous aussi je l'ai vue, il y a 4 jours, mais je ne sais pas son nom. J'achète : "Béa femme flic" pour Béa. La pseudo-beauté reconnue de cette autre (D.V) et de tant d'autres me répugne comme ces photos de moi que je regarde et trie tant que mes yeux ne me vomissent pas, ne vomissent pas la merde corporelle que je suis, comme elle, elles et eux. Nathalie L. a débranché son téléphone ce dimanche. Bernard et Anna remuent Diane qui ne dort plus avec la violence de leur couple. Le monde, ce monde tue inexorablement ces sentiments qui le font supporter. "Ils" produisent ces drogues, pas filtres, fiels peut-être ? Fiels d'amours. Elles et ils produisent si rapidement les armes de leurs morts sexuelles à petit feu. Plus ou moins longue échéance. Se corriger, corriger les bancals de ces productions banales. Pour quoi faire ? Raser, détruire ces cannes, ces pieds de chaises, de fauteuils ou de tables temporairement palliés, tout faire tomber. Mes désespoirs des soirs attendent ces attentes de matins que l'on ne peut que souhaiter. Manque d'elle, manque de toi qui donne ces joies trop attendues, jamais assez bien reçues. Toi tu as déjà duré plus de 8 ans pour O. D'aucuns diraient c'est peu, toi tu dis c'est beaucoup. Chiasse,. Manger si mal. Vivre si, en général si. Retombées tires de ces ups "bienheureux". Présences du, des malheurs permanents. Détruire, les détruire. Détruire, les détruire. Détruire ces objets, ces espaces, et ces temps. Trop à détruire. Tout tue mon amour, ces "malheurs" comme ces "bonheurs". Monocalise-toi avec moi. B. monocalise-toi avec moi. B. monocalise-toi, couvente-toi, couvente-toi seulement. Solitudes possibles, réelles et permanentes impossibles ? Les cieux et les dieux des néants te tendent les bras, t'attendent. Possibles impossibles oublis ? Les traces de vie blessent comme celles de ton père mort. (Septembre 1962. S'enfoncer. Instants et sources, dates, noms, mémoires retrouvés tôt ou tard. Pleurer son pôpa : Popeye et son. Rire. Carbosulfine. Tes Subutex, tes ersatz, opiums, amours, cocaïnes, baises et héroïnes mal dosés. Pas plus juste : pas aujourd'hui "Le public a besoin (d'être violé) dans des positions rares". Plus peur des tunnels. No more et plus (+) anglo-saxons. Espagnol. Forcer ces rencontres un temps et se lasser un 2ème, de suite, de plus en plus vite. Etre invendable. Etres ? Lait ouvert que tu finis. Chiasse de ce liquide animal.

Fin 70, début 80, Bruno Richard était ami avec plein de gens branchés et modernes (Loulou et Kiki Picasso, Olivia "Télé" Clavel, etc.) Avec un autre ami, il fondit (fonda ?) enfin, ils se sont dit : on va fondre une maison d'édition. Enfin, fonder. Ce fut : Elles sont de sortie, magazien queeer avant le terme. Puis, dans "Vingt ans de merdes suicidaires", Bruno Richard commença à faire oeuvre de lettres. Il récidive avec Journal sale (I & II), ou les riens quotidiens (c'est lui qui le dit) et les sales pensées d'un artiste maudit (oui, ça existe toujours). Encore un classique au Rayon (refusé par de nombreuses maisons d'édition, avec les lettres, reproduites).

 

  

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