22 mars 2000

ce type (A.) seul ce week-end. cet autre (B.) aussi comme toi. sa «femme» et ses enfants partis pourquoi (pour qui même maintenant ?). l'autre, sa femme ailleurs, lui volontairement reste en ville. A. donc veut profiter de sa solitude sexuelle ! il rêve depuis longtemps de «sexe fou» possible ?
«dînons ensemble et sortons on va se marrer». B. dit que toutes ces soirées avec A. sont nazes jamais «réussies», mais seul, déprimé, il veut bien ? finalement ? réessayer.
A. dit : «on a qu'à aller au Baron». A. a déjà enterré la vie de garçon d'un copain là. «ou alors allons dans ce bar où des filles te servent les seins nus et te parlent, c'est déjà agréable rien que ça». «ou encore au Bar bar», ce club S.M., mais le Bar bar est fermé aux hommes ce soir-là. B. trouve quelque «chaleur humaine» avec A. et moi-même.
A. explique le «Baron» pendant le dîner. «tu rentres, 30 filles superbes viennent te voir et parler avec toi. aucune manœuvre de séduction. tu bois du champagne, elles te racontent leur vie, c'est sympa». B. dit : il va y en avoir 3 ou 4 moches, loosers comme on est. finalement, on y va, on essaie.
je dis qu'on ne va pas laisser entrer B. A. gentil n'ose dire que B. est mal habillé pour sortir. «mais non, ça va», dit-il. «ça va moi ? ». «oui, rentre ta chemise dans ton pantalon, chez les gens chics c'est comme ça», me dit A.
j'ai pensé un instant à «Husbands» de J. Cassavetes. n'importe quoi quoi.