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Pierre Carles
Documentariste bredouillant — mais malin.

dernière maj de cette page : 01/10/2005


 
 

Le gars en question (photo:X?)


 

Le film « Pas vu, Pas pris » a été l'occasion de s'interroger, une fois encore, sur la connivence entre media et pouvoir politique, sur la "censure de marché", et sur la "mauvaise foi" de son auteur...
En gros —pour les non-familiers de l'affaire— le documentariste avait fait un film, plus court, pour participer à une thématique de Canal+, où il montrait un cas de connivence politico-télévisuelle (Léotard-Mougeotte, droite molle-TF1). Ce travail fut refusé par la chaîne, mais diffusé en Belgique. Carles en a profité pour construire un film sur cette affaire.
Le film a —avant sa sortie et après— été accusé de divers maux par ses protagonistes télévisuels, une partie de la presse française [engagée au même moment dans une chasse aux sorcières anti Bourdieu, Halimi et consorts] et Olbak, un collaborateur de Carles.
Il est sorti en salle grâce à une souscription lancée par Charlie Hebdo et à l'aide de distributeurs courageux —ou, simplement malins.
Il a bien marché, non ?

 


  

pointr.gif (57 octets) Septembre 2005 : le film fait parti du programme TNT, TIR NOURRI SUR LA TÉLÉ qui tourne en salles. Avec Désentubages Cathodiques , un film collectif de Zaléa TV et "Pas vu pas pris" / "Enfin pris ?", le dyptique de Pierre Carles.

pointr.gif (57 octets) « J'ai vu Pas vu... », une fiche de lecture du film par notre chroniqueur B.D.M.

pointr.gif (57 octets) Une cassette vidéo du film "Pas vu, pas pris" est en vente depuis fin novembre 99 !!

pointr.gif (57 octets) [15/12/98] Une chronique chez L'Ornitho : « Tant que les émissions de télévision resteront prisonnières de la main invisible de l'Audimat, tant qu'elles refuseront de se risquer à une chute de celui-ci afin d'instaurer un autre rythme de la parole que celui de la pensée-minute - ce qui explique le silence (l'absence) des intellectuels (les vrais) sur les plateaux - il n'y a rien à attendre de la télévision. C'est pourquoi la démarche d'un Schneidermann ou d'un Karl Zéro est très limitée, c'est pourquoi aussi celle de Pierre Carles, toute « malhonnête » soit-elle est nécessaire pour dénoncer les pratiques des « professionnels de l'information ». Le film se termine sur un « A suivre... » qui laisse présager que « Pas vu pas pris », petit acte de terrorisme audiovisuel dont nous espérons qu'il fera beaucoup d'enfants monstrueux, contribuera à diffuser l'envie « d'emmerder les puissants », de brûler les télévisions ou, plus sagement, d'éteindre son poste. » Nicolas.

pointr.gif (57 octets) L'Association des Téléspectateurs Actifs a eu cette entrevue en 1996 avec Pierre Carles. Pour la sortie du film "Pas vu, pas pris", en novembre 98, ils ont constitué un dossier plus complet.

pointr.gif (57 octets) Le webzine Chronic'art avait un dossier complet sur Pierre Carles dans son numéro 24, avec aussi l'écho de la polémique de PC avec son "ami" et collaborateur Olbak.
Il n'est plus en ligne.
Carles interviewé par Chonic'art

pointr.gif (57 octets) Libération avait eu la bonne idée de consacrer un dossier entier en ligne à l'affaire Carles, reflet de certains articles passés dans le quotidien. Ils l'avaient mis à jour en se faisant l'écho de la polémique Carles/Olbak. Bien sûr, ce dossier était aussi le reflet de la position de l'ancien patron de la rédaction, l'inénarable Laurent Joffrin, qui s'est récemment lancé dans une croisade contre le vilain "marxiste-structuraliste" Pierre Bourdieu qui a le malheur d'affectionner le travail de Carles : parfois, donc, ce dossier était un rien biaisé en ce sens...
Il n'est plus en ligne.



  
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