F. J. Ossang et Elvire, les amants du chaos

Depuis Docteur Chance (1996), le cinéaste, poète et musicien F. J. Ossang et sa compagne, l’actrice Elvire, s’entraînent tous deux dans des fuites cinématographiques sombres, hallucinées et nébuleuses. Alors que, dans l’épique et dément 9 doigts, ils nous font embarquer sur un cargo qui vogue à vue vers le mystérieux Nowhere Land, on est allés leur rendre visite dans leur appartement (dont la déco semble signée Murnau) pour discuter de leur énigmatique tandem.


Elvire, on ne sait rien de vous.
Elvire :
Cette interview, c’est une exception, ce sera peut-être la dernière. Je n’aime pas ça, je ne veux pas qu’on me présente. Je trouve que c’est beau de rester dans l’ombre. Comme ça, quand on ne sera plus là, quelqu’un se dira peut-être : « Elvire, c’était la muse d’Ossang. » Enfin non, je n’aime pas le mot « muse ». On dira peut-être « c’était la salope d’Ossang ! » (Rires.) Quand on lui demandait où il était né, mon grand-père répondait : « Dans le ciel. Dans les étoiles. » Voilà, on ne va pas attraper les étoiles et se brûler la main.

 

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