Accueil 
Un film de Pierre Carles
 
Accueil 

Le personnage de justicier incarné par Pierre Carles dans Pas vu Pas pris, reprend du service. Après les journalistes vedettes du petit écran, il prend cette fois-ci pour cible les faux critiques de la télévision à travers la figure emblématique de Daniel Schneidermann, animateur de l’émission Arrêt sur Images .
Vraie-fausse suite du premier film, creusant l’analyse des mécanismes de censure en œuvre à la télévision, Enfin pris ? est aussi une réflexion sur la manière dont le pouvoir change les gens, sur les ressorts intimes de l’ambition et de la fidélité.
Une comédie cruelle et mordante dont personne ne sort totalement indemne.

 
L'index
 

 

Pierre Carles est bien l’extra-terrestre que laissait supposer son premier film. Faut-il qu’il vienne d’une autre galaxie le bougre, pour trouver le moyen de nous faire hurler de rire avec ses bricolages téléphoniques, ses séquences télé ramassées Dieu sait où, sa manière bien à lui, parfois en se mettant lui-même en scène, de filmer l’insignifiance pour la faire éclater à l’écran.
On l’aura compris,
Enfin Pris ? est un film follement drôle mais c’est aussi un film follement grave sur la politique, l’engagement et le triste état de notre démocratie.
Par un étrange retournement, notre ami Carles se retrouvera couché, sa caméra sur le nombril, dans un cabinet de psychiatre. Qu’est-ce qui fait que l’on finit par mettre les pouces, et par se laisser dériver dans le sens du courant, qu’est-ce qui fait qu’on ne peut pas s’y résoudre ?…

Cinéma Utopia Avignon, La Gazette    

À travers la polémique entre le sociologue P. Bourdieu et D. Schneidermann, en s'appuyant sur d'invraisemblables images d'archives (perso y compris), ce film est la minutieuse analyse de la schizophrénie d'un journaliste qui prétend parler, "librement", de la télé à la télé. Avec compassion et cruauté, Carles oppose les faits et les dires de Schneidermann. Ça sent le règlement de compte. Mais il y a des comptes qu'il est utile de régler.
Gregory Protche, Get Busy

Pierre Carles nous réapprend à regarder la télévision en nous donnant une grille de lecture lucide, qu’assoupi ou intoxiqué nous avions souvent laissé au placard. Il nous fait passer une heure et demi de plaisir intelligent avec une dernière demi-heure carrément hilarante. L’auto-justification finale de son travail d’une sincérité à la fois roublarde et touchante révèle un véritable cinéaste qui a su dépasser maintenant le stade du jeu de massacre.
Bruno Cucciaioni, Ciné ATTAC 06

Ce film est absolument excellent. Drôle, ciselé, jouissif, inventif. On y pense et on y repense longtemps. Un des meilleurs que j'ai vu depuis longtemps !
Antoine Desrosières, ACID

Enfin pris ? est un pamphlet inspiré où l'autodérision sert une finesse d'analyse sans concession.
Laurent Roth, Ciné-citoyen

Un ovni très intéressant dans la production contemporaine française.
Pirouli, No Pasaran

  
 
Nous écrire